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Les Dimistes de Saint Roch

Qu’est-ce que la dîme ?

Le mot « dîme » signifie un dixième, c’est-à-dire 10%. Déjà Abraham « donna la dîme de tout » à Melchisedek (Gn 14,20), puis Dieu demanda au peuple de verser la dîme, comme « une chose consacrée à l’Eternel » (Lv 27,30), pour les Lévites, l’étranger, la veuve et l’orphelin (Dt 14,29). Jésus lui-même paya la dîme (Mt 17,27), mais il alla plus loin en louant la veuve qui donna « tout ce qu’elle avait pour vivre » dans le Trésor du Temple (Mc 12,44). Par là, il nous renvoie au coeur de la pratique de la dîme qui n’est pas d’abord une question de pourcentage (ce peut être 1%, 2%, 5%, 10% ou plus…) mais une question de coeur...

Organisation de la dîme

En lien avec le curé et le comptable, une équipe coordonne l’organisation de la dîme. Elle rend compte chaque mois à la communauté paroissiale des entrées de la dîme et de leur destination. Elle répond aux questions et suscite régulièrement une prise de conscience de l’importance de la dîme, en en montrant tous les avantages. Elle relance les « dimistes » (néologisme désignant ceux qui versent la dîme) en retard...

Sur la nécessité de la régularité du don 

Pourquoi est-il préférable de donner régulièrement plutôt que ponctuellement ? La régularité de la dîme a cela de plus sur le don ponctuel qu’elle crée une démarche spirituelle permanente qui modifie peu à peu, en profondeur, notre rapport à l’argent...

C’est quoi ton problème avec la dîme ? 

Parler de la dîme, c’est parler de son propre rapport à l’argent. Or l’argent est quelque-chose de sournois qui souffle le chaud et le froid dans notre existence. Et forcément d’une façon ou d’une autre, nous sommes troublés. Au début, çà peut paraître choquant car il faut se faire violence pour différencier les impressions qui viennent de l’intérieur de celles qui viennent des pressions extérieures. Comme tout acte libérateur, il faut se violenter. C’est un peu comme lorsque l’on décide de prendre des bonnes résolutions dans d’autres domaines, ne plus suivre le chemin incité par la routine, mais reprendre possession de soi-même… La racine de tous les maux, c’est l’amour de l’argent. (1 Timothée 6,10)

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